Tous les acteurs concernés s’accordent volontiers pour reconnaître que la construction durable est une notion :
- qui s’articule autour des trois grands piliers du développement durable, environnement, société et économie ;
- qui se décline tout au long du cycle de vie de l’ouvrage, lors des phases successives de conception, construction, usage et démolition ;
- que parmi ces phases successives, certaines sont beaucoup plus longues que d’autres ;
- et que contrairement à la plupart des cycles de vie des produits rencontrés dans la vie courante (pensez par exemple au gobelet en plastique), la phase d’usage est particulièrement longue, surtout lorsqu’elle s’accompagne de rénovations et transformations successives.
Mais au-delà de cette définition, il y a autant de façons d’aborder le sujet que de penseurs et experts qui se sont penchés sur le sujet.
Il n’est donc pas étonnant que certains aient souhaité formaliser ces notions, adopter des indicateurs, des grilles de référence, des méthodes d’évaluation. Et qu’ils aient tenté de partager, voire d’imposer leur vision aux autres. C’est ainsi que sont nés les systèmes de certification.
Ils portent des noms barbares, souvent des acronymes dont on a oublié jusqu’à la signification première mais qui envahissent peu à peu le monde de la construction : BREEAM, LEED, HQE, VALIDEO, DGNB etc.
Comme les bâtiments franchissent rarement les frontières, chacun de ces systèmes est lié à sa zone géographique de naissance.